Le crime des pères sur les enfants





Ce morceau de phrase est tiré des dix Paroles de Dieu.

Il faut noter d'abord que le compte retenu est inexact. La première Parole n'est pas la première phrase mais la deuxième. La deuxième est la première et la troisième est la quatrième phrase. La suite est juste.

La première phrase n'est pas un commandement mais une introduction qui résume toute la Torah, comme certains l'on dit si futilement et sans fondement à propos d'une idée sans valeur propre. La première phrase du chapitre vingt de l'Exode et du deuxième paragraphe est une exorde équivalent au premier paragraphe du Deutéronome chapitre 11.




La première phrase dit: "Souviens-toi", c'est à dire "Transmet, enseigne" que Dieu est ce Dieu qui a soustrait Lui-Même un peuple de l'exil et de la servitude, et que ce peuple par ce fait même est devenu Son peuple. Et avant tout, de par ce fait, ce Dieu est le seul Dieu possible car aucun autre dieu n'a fait ce qu'Il a fait. Et enfin, par ce seul fait, ce Dieu est Dieu aux yeux des hommes car ce Dieu a agit comme un père, Il a prit son épée et s'est dressé contre ceux qui avaient entrainé son fils en esclavage, Il s'est dressé contre la tyrannie, Lui-Même, aux yeux de l'humanité, une seule fois, certes, mais comme Dieu est Dieu, cette fois suffit à jamais ... Eh ! Vous voudriez que Dieu se répète peut-être ?

Donc, la première Parole est: "Tu n'auras point d'autre dieu que Moi". "Moi" est défini dans la première phrase qu'on vient d'analyser à l'exception de sa première partie qui est "Je suis l'Eternel" où cette affirmation équivaut à dire que Dieu est le Dieu d'Abraham, Celui qui a créé les cieux et la terre alors que la deuxième partie, "qui t'ai fait sortir d'Egypte, d'une maison d'esclavage" représente le second visage de Dieu, le Dieu Père, le dieu de Moïse. C'est à tort que les 'Juifs' disent le Dieu d'Abraham, d'Yts'hak et de Yaakov car avant que Hachem se soit révélé comme un "Dieu Père" en faisant sortir un peuple d'esclavage, Sa seule appellation, sa seule identité était l'Eternel, le Dieu créateur. En reprenant la formule juive, la véritable appellation de Dieu doit être le Dieu d'Abraham et de Moche.

La première Parole est donc bien: "Tu n'aura pas d'autre Dieu que Moi". Cette Parole fait référence à l'exorde dont nous venons de discuter.

La deuxième qui commence par "Tu ne te feras point d'idole"  finit par "Je suis un Dieu jaloux qui poursuit le crime des pères sur les enfants ...". Quel est le crime des pères ? C'est celui de ne pas transmettre aux enfants l'amour de Dieu, la connaissance de l'existence du -vrai- Dieu et de laisser ses enfants croire en d'autres dieux, d'adorer des idoles. Ce crime surpasse et entraine tous les autres, il est à lui seul la perte de toute valeur, la renonciation à tout bien.Et, ne croyez pas que Dieu punirait les enfants des pères coupables, non, le manque de transmission en lui-même entraine la punition, un peu comme un père alcoolique transmet à ses enfants un penchant funeste pour la boisson, où comme un père violent prive ses enfants de l'expérience de la tendresse qu'ils ne pourront reproduire ne l'ayant pas connue. La punition est dans l'oeuf, si on peut dire. Et cette punition agit comme une malédiction qui prive plusieurs générations de la connaissance essentielle sans laquelle rien dans l'humanité  ne peut s'accomplir avec justice, sans laquelle aucune vérité ne saurait exister.

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